domingo, 6 de octubre de 2013

Arrachement et évasion: Levinas et Arendt face à l'histoire de Mylène Botbol-Baum y Anne-Marie Roviello (dir.)

En esta reciente publicación de los anales del Instituto de filosofía de la Universidad de Bruselas, los autores aproximan y cuestionan los pensamientos de Levinas y Arendt en el intento de ambos, aunque por caminos distintos, de trascender la idea de libertad que supone la subjetividad moderna. Esta libertad -"apariencia de libertad", le llamaba Nietzsche- es enmarcada por estos filósofos en su necesaria relación con el cuerpo, el tiempo, el mundo común y la trascendencia del otro. No se trata de volver a una concepción determinista de orden natural, que los autores ya dejan atrás, sino de pensar la subjetividad anterior al sujeto. Así, pueden entenderse ambos pensamientos como intentos por llevar adelante una subjetividad trascendental que restaure su relación con lo universal. Se trata también de fundamentar la trascendentalidad de los derechos humanos más allá de la abstracción teórica que les dio origen y, de ese modo, superar la facticidad de la violencia gracias al incipiente universal que son las experiencias primeras de la alteridad, de la pluralidad y de la historia.


Título: ARRACHEMENT ET ÉVASION: LEVINAS ET ARENDT FACE À L'HISTOIRE
Autor: MYLÊNE BOTBOL-BAUM, ANNE-MARIE ROVIELLO (DIR.)
Formato: 13,5 x 21,5 cm.
Páginas: 190
Editorial: Vrin
Ciudad: Paris
Año: 2013
Colección: Annales de l'institut de philosophie de l'université de Bruxelles
ISBN: 978-2-7116-2498-0

Reseña editorial:
Étonnante rencontre que celle de Levinas avec Arendt. Pourquoi vouloir faire dialoguer aujourd’hui des pensées si différentes? Pour l’un comme pour l’autre, penser suppose un arrachement, une évasion : un désensorcellement de ce qui est. Non pas contre une supposée « nature » déterministe, mais à partir de ce qui demeure notre condition, la condition de notre liberté : le corps, le temps, le monde comme monde commun, la transcendance de l’autre.

Ce volume parcourt, selon des tracés différents, le cheminement suivi par Arendt et par Levinas pour retisser une visée de l’universel, qui, tout en intégrant les droits humains fondamentaux, ne se contente pas de l’abstraction du discours « droits-de-l’hommiste ». Les auteurs interrogent ces deux grandes figures de la pensée contemporaine qui redonnent sa place à une subjectivité d’avant le sujet, à une spontanéité d’avant la liberté discrétionnaire.

Arendt comme Levinas visent un dépassement du fatum de la violence grâce à cet universel inchoatif qu’est l’expérience de l’altérité, de la pluralité, de l’histoire. De cette expérience humaine fondamentale émerge une responsabilité éthique et politique reprenant l’injonction à la justice, non dans l’évasion hors du monde, mais bien dans une responsabilité pour le monde qui s’éveille d’abord à elle-même comme désir charnel de ce monde, abri fragile de l’humanité.

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